
Le monde que l’on porte đ
Alia Cardyn
đ· Dans la famille de Rose, les femmes rĂšgnent. Ce clan joyeux possĂšde sa lĂ©gende et ses traditions. De mĂšre en fille, elles sont accoucheuses. Le destin de Rose paraĂźt tracĂ©. Jusqu’Ă ce drame qui va la bouleverser.
Ă quelques kilomĂštres de lĂ , Ella se retrouve soudain allongĂ©e sur le sol devant ses Ă©lĂšves. Les jours passent et l’institutrice s’Ă©vanouit encore. Alors qu’elle tente d’Ă©lucider ce mystĂšre, ses chutes rĂ©pĂ©tĂ©es la poussent Ă faire ce qu’elle n’aurait jamais imaginĂ©.
Deux femmes, deux voix, deux facettes d’une mĂȘme histoire. Celle qui commence quand tout semble perdu.
đ· Dans ce roman, nous retrouvons deux thĂšmes chers Ă Alya Cardyn la maternitĂ© et l’Ă©ducation. Si Archie prenait la route en rĂȘvant d’intĂ©grer une Ă©cole dĂ©mocratique ici, Ella dĂ©couvre la puissance de cet enseignement.
Peut-on Ă©chapper Ă son destin ? Est-il dĂ©jĂ tout tracĂ© ? Ella venant d’une gĂ©nĂ©ration d’accoucheuse ira Ă l’encontre de ce qui Ă©tait Ă©crit. En choisissant l’enseignement, elle dĂ©couvre la force de l’enseignement dĂ©mocratique et s’engage dans cette voie contre vents et marĂ©es. L’autrice nous parle de libertĂ©, de choix, de l’importance d’Ă©couter les enfants en dĂ©nonçant un systĂšme scolaire dans lequel il faut rentrĂ© dans des cases au risque de se perdre. Nous dĂ©couvrons Ă©galement l’histoire de cette gĂ©nĂ©ration d’accoucheuses, de cet hĂ©ritage familial parfois lourd Ă porter.
Comme toujours, Alia Cardyn sait rendre ses personnages attachants et nous n’avons plus envie de les quitter. J’ai une fois de plus Ă©tĂ© conquise par sa sensibilitĂ©, son engagement et par la douceur de sa plume qui dĂ©montre avec force que chacun a un talent unique. Des convictions portĂ©es avec brio dans cette nouvelle histoire trĂšs Ă©mouvante. Gros bonus pour la playlist que j’adore đ
Un roman Ă lire pour sa douceur, sa bienveillance et ses convictions đ
L’avez-vous lu ? Il vous tente ?
Belle journée
Le monde que l’on porte, Alia Cardyn paru chez Robert Laffont