
« Parce qu’une vie ne se refait jamais. Prenez une feuille de papier et déchirez-la, vous aurez beau recoller chaque morceau, il restera toujours les déchirures, les pliures et le scotch. »
Arrivée un peu après la bataille, j’ai profité d’une lecture commune organisée par @une.page.de.plus pour me lancer enfin dans la lecture de ce livre dont touuuuut le monde parle depuis loooongtemps. Forcément, lorsque de telles critiques dithyrambiques se déversent sur les réseaux, on attend beaucoup de notre lecture.
Violette Toussaint est garde cimetière, elle accueille les personnes endeuillées dans sa loge. Depuis son enfance, elle a une existence pour le moins chaotique remplie de drames. Philippe son mari infidèle et fainéant, avec lequel elle aura sa petite Léonine, quittera le domicile pour jamais en revenir. C’est donc seule qu’elle va s’occuper de son cimetière entourée par des personnages tous plus attachants les uns que les autres. Un jour, Julien Seul venu déposer des fleurs sur la tombe d’un homme inconnu pour respecter les dernières volontés de sa mère, va se confier et lui livrer son histoire… Dans ce roman, il y a des histoires dans l’histoire on change de personnages et d’époques au fil des chapitres. On s’attache à ces tranches de vie et à cette plume emprunt de délicatesse et de justesse. J’ai retrouvé la même plume que dans Les oubliés du dimanche très efficace, Valérie Perrin sait raconter les histoires et faire ressortir le meilleur de chacun de ses personnages. Ce fut une jolie lecture même si ce ne fut pas le coup de cœur tant attendu. On passe un bon moment et c’est avec plaisir que je lirai son nouveau roman qui est déjà dans ma longue pile à lire…
En bonus, ce livre m’a donné envie de découvrir le livre de John Irving « L’œuvre de Dieu la part du Diable ».
Changer l’eau des fleurs
Valérie Perrin – le livre de poche