Chroniques, Feelgood

Comment les pingouins ont sauvé Veronica

 » Il y a trois sortes de gens, Very. Ceux qui rendent le monde pire, ceux qui n’y changent rien, et ceux qui le rendent meilleur. Sois parmi les derniers, si tu le peux »

Veronica McCreedy est une femme 84 ans à la tête d’une immense fortune mais terriblement seule. Un jour, elle décide de rechercher un éventuel héritier. C’est ainsi qu’elle rencontre Patrick, son petit-fils de vingt ans. Elle découvre un homme un peu paumé venant de rompre avec sa copine, travaillant un jour par semaine et vivant dans un appartement plus que désordonné. Un peu déçue, elle se met en tête de léguer sa fortune à des scientifiques œuvrant pour la survie des pingouins.

Quelle bouffée d’air frais ! Direction l’Antarctique ! C’est le deuxième livre que je lis de la collection des instants suspendus et je suis une fois de plus agréablement surprise. J’ai passé un excellent moment en compagnie de cette grand-mère et de son petit-fils. Si au premier abord cette vieille dame, acariâtre et antipathique, n’a rien d’agréable, on apprend à la connaître au fil du livre notamment en découvrant l’histoire de son enfance. Alternant entre la voix de Patrick et celle de Veronica, nous les suivons dans une grande expédition au fin fond de l’Antarctique où ils apprendront à regarder le monde autrement. Les références à Hamlet et la dimension écologique de ce roman n’ont rien pour me déplaire et ajoutent beaucoup de charme à ce roman. Avec une plume très dynamique, l’autrice nous fait voyager sur l’île au Médaillon. Un bol d’oxygène, une  lecture qui fait du bien!

Comment les pingouins ont sauvé Veronica
Hamel Prior – Archipel – Instants suspendus

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