❄ À New York, Caroline Ferriday travaille au consulat français où elle vient en aide notamment aux enfants en leur faisant parvenir des colis. Mais la guerre met rapidement fin aux ententes entre pays entravant les aides humanitaires.
En Pologne, Kasia Kuzmerick décide de rejoindre la Résistance avec son ami Pierrick.
Enfin, en Allemagne, Herta Oberheuser, jeune médecin se voit proposer par le gouvernement SS de travailler au camp de Ravensbrück…
❄ Kazia, Caroline et Herta ont réellement existé, l’autrice s’inspire de leur parcours pour nous raconter trois points de vue complètement différents sur un même évènement. Le récit est extrêmement bien rythmé grâce à l’alternance de narratrices entre les chapitres. Je ne connaissais pas du tout l’histoire de ces femmes dites lapins, victimes d’expériences médicales et de stérilisation forcée. Certaines scènes sont très dures surtout quant on sait que toute cette inhumanité a bel et bien eu lieu. Je suis passée à peu près par toutes les émotions durant ma lecture, révoltée, agacée et si triste. Si je me suis attachée plus volontiers à Kazia, qui fait preuve d’un courage admirable, j’ai beaucoup aimé également le personnage de Caroline qui, étant à des milliers de kilomètres de ces atrocités, se sent totalement impuissante. Les passages sur Herta ont été sans doute les plus difficiles à lire pour moi ne pouvant à aucun moment entrer en empathie avec ce personnage. J’ai apprécié suivre leurs histoires une fois la guerre terminée et découvrir les conséquences de toute cette effroyable période. Un pan de l’Histoire à ne pas oublier que cristallise ici très bien l’autrice. Une très belle lecture sur le destin hors du commun de ces trois femmes, un concentré d’horreurs mais aussi d’amour et de solidarité…. A lire !
Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux ❄
Martha Hall Kelly – Pocket
Ma bibli Ô livres 