
A Tokyo, une femme de quarante-cinq ans, fraîchement divorcée, est retrouvée étranglée dans son appartement. L’enquête est confiée à Kaga récemment muté au sein du commissariat du quartier de Nihonbashi. Au fil des chapitres, nous suivons cet inspecteur, très discret, rencontrer les habitants du quartier pour les interroger. De commerces en restaurants et, avec pour indices une gauffre fourrée au wasabi et une paire de ciseaux, il va relever chaque détail même ceux qui paraissent les plus insignifiants mais qui s’averreront pourtant être déterminants.
Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas plongée dans une enquête japonaise, le style est clair, lent, on ne passe pas par quatre chemins, les investigations sont habilement menées et bien ficelées avec une fin plutôt inattendue. L’enquêteur est franc, direct, malicieux. La construction du roman est intéressante, chaque chapitre est consacré à l’un des commerces lié à la défunte. Ainsi Kego s’introduira subtilement dans l’intimité de ces familles, y découvrira des secrets dont il démêlera le vrai du faux avec pudeur et subtilité. Une bonne petite enquête qui m’a fait l’effet d’un cosy mystery japonais.
Le nouveau
Keigo Higashino – Acte sud