
« Le destin n’est pas un mot pour les jeunes. »
Pour racheter sa dette à sa sortie de prison, Sentarô travaille sans conviction dans une échoppe où l’on sert des dorayaki, pâtisseries japonaises à base de pâte de haricots rouges. Un jour Tokue, une vieille dame, vient lui proposer de travailler pour un salaire ridicule. Si Sentarô refuse dans un premier temps, il va très vite se laisser convaincre dans un second temps s’apercevant des talents culinaires indéniables de Tokue. La nouvelle recette des dorayaki ne va pas tarder à emporter un franc succès augmentant la fréquentation du restaurant. Sentarô essaie de garder cette présence secrète mais les particularités physiques de Tokue ne vont pas tarder à soulever des questions…
Un court roman dans lequel Tokue va nous donner une leçon d’espoir et de résilience à travers son histoire personnelle et son amitié naissante avec Sentarô jeune homme en pleine reconstruction.
« Quand j’étais enfant, je n’avais pas de rêve particulier pour l’avenir. Après tout, c’était la guerre, et il me semble que je m’inquiétais plus de savoir jusqu’à quand je resterais en vie que du métier que je souhaiterais exercer. Mais après avoir contracté cette maladie, quand j’ai compris que je serais à jamais exclue du monde extérieur, j’ai su ce que je voulais faire, et j’ai été bien embarrassée. »
Le livre a été adapté au cinéma par Naomi Kawase et primé à Cannes. Je decouvrirai le film avec plaisir.
Les délices de Tokyo
Durian Sukegawa – Le livre de poche