
Comme chaque année, Izumi passe le réveillon du nouvel an en compagnie de sa mère Yuriko. Mais cette année sera différente, il la retrouve perdue, assise sur une balançoire, le regard complètement vide… Peu à peu les signes de la maladie deviennent de plus en plus évident et le diagnostic tombe, elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. S’apprêtant à devenir père, Izumi devra s’organiser pour accompagner sa mère dans cette terrible épreuve…
Nous retrouvons dans ce livre tout ce qui fait la force de la plume japonaise : beaucoup de pudeur, de tendresse et de douceur. Ici, Izumi est confronté en même temps à la magie de la vie, avec l’arrivée imminente de son enfant, et à la peur de la mort avec la maladie de sa mère. Tout en retenue, il revient sur son enfance et s’interroge sur les raisons de la distance qu’il a laissé peu à peu s’installer entre sa mère et lui. On ressent le poids de la culpabilité de ce fils qui cherche tant bien que mal la meilleure solution pour accompagner sa mère redevenue petite fille. Avec beaucoup de délicatesse, l’auteur aborde toute la complexité de cette maladie où parfois le présent nous échappe mais les souvenirs du passé viennent nous hanter. Je n’ai pas été émue autant que je l’aurais pensé mais j’ai passé vraiment un agréable moment en compagnie de cette mère et son fils.
L’avez vous lu ? Est-ce qu’il vous tente ?
N’oublie pas les fleurs
Genki Kawamura – Fleuve éditions