
J’ai lu la maison Golden pour le billet commun organisé par @lesetapesindiennes.
Après avoir perdu sa femme dans les attentats de Bombay, le richissime Neron Golden décide de s’installer à New-York avec ses trois fils, déjà adultes, qu’il rebaptisera pour l’occasion. Peyta est un jeune créateur autiste et passionné de jeux vidéos, Apu un peintre un peu perché et D., né d’une mère prostituée, est à la recherche de son identité sexuelle. L’installation de cette famille excentrique suscite bon nombre d’interrogations de la part du voisinage: que cachent-t-ils ? D’où provient cette fortune ? Pourquoi vivent-ils encore tous les quatre ? Parmis eux, le narrateur, un jeune cinéaste y voit là un parfait sujet de film et décide de percer tous les mystères de la famille Golden. A travers ce récit, l’auteur dresse le portrait de la société américaine, en quête d’identité, à l’aube de l’élection de Barack Obama.
Je ne connaissais pas du tout cet auteur britanique d’origine Indienne. La lecture de la maison Golden a été pour moi fastidieuse. J’ai trouvé la plume très exigeante, les nombreuses disgressions m’ont parfois complètement perdue. Nous sommes noyés par une multitude de références littéraires, cinématographiques, mythologiques et politiques, rendant la narration surchargée. Je reconnais volontiers que ce roman n’est pas inintéressant mais je suis hélas passée à côté de ma lecture.
La maison Golden
Salman Rushdie – Acte sud