Asie, Chroniques, Contemporain

La République du Bonheur

« L’écriture n’est pas qu’une question superficielle de beauté ou de laideur, ce qui compte, c’est le cœur qu’on y met. De la même façon que le sang coule dans les veines, si l’écriture exprime sincèrement nos intentions, le destinataire le sent. J’en suis convaincue. »

Une fois la papeterie Tsubaki terminée, je me suis tout de suite plongée dans la République du bonheur pour retrouver Poppo, QP et Mitsurô. Hatoko est désormais mariée à Mitsurô et élève avec joie la petite QP. Nous les suivons dans la construction de leur nouvelle famille recomposée. Ils devront continuer à vivre avec leurs proches disparus sans jamais les oublier.

Une fois encore nous nous laissons porter par la délicatesse de la plume d’Ito Ogawa. Tous nos sens sont éveillés grâce aux descriptions des paysages, de la nourriture japonaise ou encore du choix des matériaux choisis par Hatoko pour écrire les missives commandées par ses clients. Nous y retrouvons également en toile de fond la thématique du deuil. La République du bonheur est une invitation au partage.
A travers ce roman, l’auteure nous livre sa recette du bonheur, chérir l’instant présent et composer le présent avec les cicatrices du passé.

Et si le bonheur résidait dans les petits plaisirs quotidiens ?

« Parce que la vie, n’est pas une question de longueur, mais de qualité. Il ne s’agit pas de comparer avec le voisin pour savoir si on est heureux ou malheureux, mais d’avoir conscience de son propre bonheur. »

La République du Bonheur
Ito Ogawa – Picquier éditions

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