
Ce manga nous offre une immersion dans le quartier des plaisirs à Maruyama au XIXème siècle. Nous suivons Kicho, la plus belle des courtisanes, surnommée le serpent en référence à sa peau douce et lisse. Au fil des pages, nous découvrons le lourd secret que cache cette courtisane si appréciée de tous sauf d’un mystérieux jeune homme.
Le mangaka nous dépeint le quotidien des femmes vendues dès le plus jeune âge pour être courtisanes et devant travailler pour rembourser leurs dettes. Leur vie est rythmée par le passage d’hommes ayant parfois besoin de réconfort mais également par l’apparition de maladies liées à leur métier.
J’ai beaucoup apprécié les traits de crayon de ce one-shot historique. Les dessins des coiffures et toilettes des courtisanes sont sublimes. Néanmoins, la rapidité de l’histoire liée à la suggestion des émotions à travers les dessins font que je n’ai pas vraiment eu le temps de m’attacher aux personnages. J’en aurais voulu un peu plus
Le dernier envol du papillon
Kan Takahama – Glénat éditions