
« Tout comme les graines germent au printemps, tout comme elles poussent en cherchant la lumière, la nature même de l’âme est de grandir «
Mai est une petite fille pleine d’angoisses qui un jour ne souhaite plus retourner à l’école. Sa mère décide alors de l’envoyer se reposer chez sa grand-mère, une britannique venue vivre au Japon, qui lui apprendra qu’elle provient d’une famille de sorcières et initiera Mai à ce nouveau statut. Au cours de ce séjour, cette grand-mère solitaire transmettra à sa petite fille ses connaissances des plantes et lui confiera avec amour son expérience de la vie.
« Nous n’avons pas besoin d’une voix forte, nous pouvons tout à fait parler et communiquer avec une petite voix. Que ce livre chuchote ce message » (Postface, Nashiki Kaho)
En un peu moins de deux cents pages l’auteure nous dépeint avec justesse et délicatesse les relations entre grand-parents et petits-enfants en abordant des thèmes tels que l’existence de l’âme, la vie après la mort, les rêves, les intuitions, les difficultés relationnelles de l’enfance, les choix qui s’imposent à nous ou encore les regrets que l’on peut avoir. Une plume authentique que je conseille chaudement.
L’Été de la sorcière
Nashiki Kaho – Picquier éditions