
Noémie, mère de deux enfants, vit dans une grande et belle maison bordelaise avec son mari médecin. Un jour de 1940, leur domicile est réquisitionné, ils sont contraints d’héberger Gunter un soldat allemand. Leur jardinier Germain, participe lui activement à la résistance qui se met petit à petit en place.
En 1946, une petite fille est retrouvée après avoir couru plusieurs kilomètres dans la forêt, elle ne souvient ni de son nom, ni d’où elle vient. Justin se voit confier l’enquête et s’attachera très vite à cette petite fille amnesique mais qui n’a pas la langue dans sa poche. Il mettra tout en œuvre pour savoir qui elle est, et retrouver ses parents.
Mêlant alternance d’époques et de points de vue, le rythme est soutenu, les pages défilent sans que l’on s’en rende compte. J’ai immédiatement été happée par l’histoire, je me suis attachée à tous ces personnages, on n’a aucune difficulté à passer d’un personnage à un autre ou d’une époque à l’autre, c’est tellement bien écrit, tellement bien construit que je n’ai pas pu le lâcher. Il y a beaucoup de sentiments dans ce roman, de l’amour, de la peur, de la haine. L’auteure décrit avec justesse la méfiance, les préjugés et jugements hâtifs que l’on pouvait avoir les uns envers les autres pendant la guerre. L’organisation de la résistance, l’excitation et la fierté qui s’en dégagent est également très bien retranscrite. Une très bonne lecture, j’aurais aimé prolonger ce doux et agréable moment.
Merci à @preludeseditions de m’avoir fait découvrir ce magnifique roman grâce à leur concours.
« On a coutume de dire que le temps passe vite, mais en période de guerre, l’impression est moins nette. »
L’hiver de Solveig
Reine Andrieu – Préludes éditions